19 août 2016

Images du festival des Musicales du Revermont

Les Musicales du Revermont 2016

 

Le Figaro, Christian Merlin, 14 juillet 2016

[…] Condition pour la réussite, et pas la moindre: une qualité artistique supérieure, qui s’incarne dans la constitution d’une équipe soudée. Ici, on est servi, avec comme colonne vertébrale le pianiste François-Frédéric Guy, le violoniste Tedi Papavrami et le violoncelliste Xavier Phillips. Trois solistes d’excellence, ce qui ne signifiait pas, tant s’en faut, qu’il en résulterait un collectif homogène. Or, entre ces trois-là, le courant passe, et leurs personnalités contrastées deviennent complémentaires dès qu’ils jouent ensemble. La tension qu’ils ont imprimée au mouvement lent du Trio des Esprits de Beethoven relève bel et bien de l’exceptionnel. Et lorsque l’altiste Miguel da Silva, complice, joueur, formidablement chaleureux, se joint à eux et que le Quatuor op. 25 de Brahms prend feu en mariant rigueur germanique, fantaisie tzigane et lyrisme romantique, on se dit que l’on a bien fait d’aller dans le Jura et l’on se prend à regretter de ne pas avoir commencé plus tôt.

 

Le Progrès, 15 juillet 2016

Le romantisme enveloppera la journée des Musicales du Revermont vendredi 15 juillet. À 18 heures, le jeune Guillaume Bellom débutera la soirée au piano avec Schubert et Chopin. À 20 h 30, Schumann, et Brahms permettront à François-Frédéric Guy (piano), Tedi Papavrami (violon), Xavier Phillips (violoncelle) et Miguel da Silva (alto) d’exprimer d’autres états d’âmes et d’exalter les sens. Si ce dernier, comme ses compagnons, a un palmarès prestigieux (premier prix de musique de chambre et d’alto, fondateur du quatuor Ysaÿe, musicien à l’opéra, professeur à la Haute École de Musique de Genève…), sa découverte, culture puis passion des vins du Jura (biologiques ou naturels de préférence) lui fait particulièrement apprécier sa participation. Pour l’altiste qui associe toutes leurs saveurs et arômes à des œuvres musicales, nos vins « sont des vins d’esthètes, vrais, des représentants d’un savoir faire, d’une culture, d’une histoire ». Nul doute que le souvenir du vin jaune de 1908, son émotion la plus grande, s’associera à son talent pour faire vibrer le lieu, anciennement sacré, de la salle Notre-Dame de Salins-les-Bains. Il paraît que le dernier souhait de Brahms était un verre de vin blanc…

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